Il n’y que toi et moi
Deux oiseaux mouillés
Au passage protégé
Il n’y a que toi et moi
Deux oiseaux mouillés
Qui n’osons plus bouger
Il y a ce train qui va t’emmener
Vers d’autres contrées
Vers d’autres pensées
Il n’y a que nous en somme
Dans ce monde oublié
Il n’y a que nous en somme
Et cette somme de nous
Somme de nous
Somme de nous
Sommes
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin
Le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards
Sur le même trottoir
Il n’y a que toi et moi
Deux voisins transis
Sur le même palier
Il n’y a que toi et moi
Les deux petits amis
Pas trop bien réveillés
Il y a cet ascenseur
Qui n’veut pas s’arrêter
D’où on n’peut pas descendre
Qui ne peut que monter
Il n’y a que nous en somme
Dans ce lieu oublié
Il n’y a que nous en somme
Et cette somme de nous
Somme de nous
Somme de nous
Sommes
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin
Le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards
Sur le même trottoir
Des milliers, des millions, des milliards
Stupéfaits de naitre, et déjà sur le départ
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi pas moi
Pas moi
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi
pas moi !
Des nuées ! Des nuées !
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin, le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards sur le même trottoir
Des milliers des millions de regards
D’histoires recommencées parce que pas achevées
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi pas moi !
Des nuées ! Des nuées
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