J'aime Paris au mois de Mai,
Quand les bourgeons renaissent,
D'une nouvelle jeunesse,
S'emparent de la vieille cité,
Qui se met à rayonner,
J'aime Paris au mois de Mai,
Quand l'hiver ne délaisse,
Que le soleil caresse,
Ces vieux toits,
A peine éveillés,
J'aime sentir sur les places,
Dans les rues où je passe,
Ce parfum de muguet que chasse,
Le vent qui passe,
Il me plaît à me promener,
Par les rues qui s'faufilent,
A travers toute la ville,
J'aime Paris au mois de Mai,
J'aime le vent qui m'apporte,
Des bruits de toutes sortes,
Et les potins que l'on colporte,
De portes en portes,
Il me plaît à me promener,
En souriant aux filles,
Dans les rues qui fourmillent,
J'aime,
J'aime Paris au mois de Mai,
J'aime Paris au mois de Mai,
Avec ses bouquinistes,
Et ses aquarellistes,
Que le printemps a ramené,
Comme chaque année le long des quais,
J'aime Paris au mois de Mai,
La Seine qui l'arrose,
Mille peties choses,
Que je ne pourrait expliquer,
J'aime quand la nuit,
Etend la paix sur terre,
Et, que la ville soudain s'éclaire,
De millions de lumières,
Il me plaît à me promener,
Contemplant les vitrines,
La nuit qui me fascine,
J'aime,
J'aime Paris au mois de Mai.
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