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07/11/2008 |
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Dans ma jeunesse il y a des rues dangereuses
Dans ma jeunesse il y a des villes moroses
Des fugues au creux d'la nuit silencieuse
Dans ma jeunesse quand tombe le soir
C'est la course à tous les espoirs
Je danse toute seule devant mon miroir
Mais la jeunesse me regarde sérieuse elle me dit :
"Qu'as tu fais de nos heures?
Qu'as tu fais de nos heures^précieuse?
Maintenant souffle le vent d'hiver"
Dans ma jeunesse il ya de beaux départs
Mon coeur qui tremble aum oindre regard
L'incertitude au bout du couloir
Dans ma jeunesse il y a des interstices
Des vols planés en état d'ivresse
Des atterissages de détresse
Mais la jeunesse me regarde sévère elle me dit :
"Qu'as tu fais de nos nuits?
Qu'as tu fais de nos nuits d'aventure?
Maintenant le temps reprend son pli"
Dans ma jeunesse il y a une prière
Une prouesse à dire ou à faire
Une promesse un genre de mystère
Dans ma jeunesse il y a une fleur
Que j'ai cueillie en pleine douceur
Que j'ai saisie en pleine frayeur
Mais la jeunesse me regarde cruelle elle me dit :
"C'est le temps du départ
Je retourne à d'autre étoiles
Et je te laisse la fin de l'histoire
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Ma vie, ma vie, ma très ancienne
Mon premier vŒu mal refermé
Mon premier amour affirmé
Il a fallu que tu reviennes,
Il a fallu que tu reviennes
Il a fallu que je connaisse ce que la vie a de meilleur
Quand nos corps jouent de leur bonheur
Et sans fin s’unissent et renaissent
Et sans fin s’unissent et renaissent
Entrer indépendance entière
Je sais le tremblement de l’être
L’hésitation à disparaître
Le soleil qui frappe en lisière
Et l’amour où tout est facile
Où tout est donné dans l’instant
Il existe au milieu du temps la possibilité d’une île
Il existe au milieu du temps la possibilité d’une île
Ma vie, ma vie, ma très ancienne
Mon premier vŒu mal refermé
Mon premier amour affirmé
Il a fallu que tu reviennes
Il a fallu que je connaisse
Ce que la vie a de meilleur
Quand deux corps jouent de leur bonheur
Et sans fin s’unissent et renaissent
Entrer indépendance entière
Je sais le tremblement de l’être
L’hésitation à disparaître
Le soleil qui frappe en lisière
Et l’amour où tout est facile
Où tout est donné dans l’instant
Il existe au milieu du temps la possibilité dune île
Il existe au milieu du temps la possibilité d’une île.
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Il semble que quelqu'un est convoqué l'espoir,
il semble que mes bras soient devenues des ailes,
que chaque instant qui vole je puisse toucher le ciel,
que chaque instant qui passe je puisse manger le ciel.
les cloches sont penchées, les arbres déraisonnent
ils croulent sous les fleurs plus rouge a l'automne.
les nages(?) ne font plus le plonge tout doucement(?),
et même les réverbères ont un air impatient,
et même les cailloux se donne impatients.
je suis l'amoureuse..
oui,je suis l'amoureuse..
car je tiens dans mes mains la seule de toutes les choses
je suis l'amoureuse
je suis ton amoureuse
mais je sens que pour toi la seule de toutes les choses
qui vaille lieu d'être la..
qui vaille lieu d'être la..
le temps s'est arrêté , les arbres sont volages
une minute de frisonne et dans les feux-naufrages
tout a l'air inconnu, tout craque sous la dent
et le bout du chagrin s'éloigne lentement
un livre du passé se fait tout simplement…
les murs changent de pierre, le ciel change de nuages
la nuit change de manières prudence sur les mirages
on avait mains tendues les destin sont montrés
il avait l'air de rien l'air de tout emporter
il avait en allure ta façon de parler.
je suis l'amoureuse..
oui,je suis l'amoureuse..
car je tiens dans mes mains la seule de toutes les choses
je suis l'amoureuse
je suis ton amoureuse
mais je sens que pour toi la seule de toutes les choses
qui vaille lieu d'être la..
qui vaille lieu d'être la..
hum…hum
je suis l'amoureuse..
je suis l'amoureuse..
mais je sens que pour toi la seule de toutes les choses
qui vaille lieu d'être la.
qui vaille lieu d'être la.
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Tu es ma came
Mon toxique ma volupté suprême
Mon rendez vous chéri et mon abîme
Tu fleuris au plus doux de mon âme
Tu es ma came
Tu es mon genre de délice de programme
Je t'aspire, je t'expire et je me pâme
Je t'attends comme on attend la manne
Tu es ma came
J'aime tes yeux,tes cheveux,ton arôme
Viens donc là que j'te goute que j'te hume
Tu es mon bel amour mon anagramme
Tu es ma came
Plus mortelle que l'héroine afghane
Plus dangereux que la blanche colombienne
Tu es ma solution mon doux problème
Tu es ma came
A toi tous mes soupirs mes poèmes
Pour toi toutes mes prières sous la lune
A toi ma disgrâce et ma fortune
Tu es ma came
Quand tu pars c'est l'enfer et ses flammes
Toute ma vie toute ma peau te réclame
On dirait que tu coules dans mes veines
Tu es ma came
Je me sens renaître sous ton charme
Je te veux jusqu'à en vendre l'âme
A tes pieds je dépose mes armes
Tu es ma came
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Salut marin, bon vent à toi
Tu as fait ta malle, tu as mis les voiles
Je sais que tu ne reviendras pas
On dit que le vent des étoiles
Est plus salé qu'un alizé
(Est plus salé qu'un alizé)
Plus entêtant qu'un mistral
(Plus entêtant qu'un mistral)
Au r'voir marin, tu vas manquer
(Au r'voir marin, tu vas manquer)
Tes yeux bleus, ton air d'amiral
Salut marin, bon vent à toi
J'te dis bon vent mais ça m'fait mal
Car marin tu emportes avec toi
Toute notre enfance de cristal
Et notre jeunesse de miel
(Et notre jeunesse de miel)
Et tous nos projets d'arc-en-ciel
(Et tous nos projets d'arc-en-ciel)
Et du Cap Horn, à Etretat
(Du Havre aux plages de Goa)
L'horizon à toi se rappelle
Vous les marins, vous êtes ainsi
(Vous ne savez rien d'autre que partir)
Vous les marins, vous êtes cruels
(Vous nous laissez au large de vos souv'nirs)
Vous les marins, vous êtes sans cŒur
(Vous préférez la mer à vos amis)
Et les sirènes de chaque port
(A vos mères, à vos femmes et à vos sŒurs)
La vie marin, passe sans bruit
Comme autrefois, tout en secousse
Quelques fois c'est la houle et le roulis
Et quelques fois la vague est douce
Alors je fais comme il se doit
(Alors je fais comme il se doit)
Je vis tranquille au bord d'un précipice
(Tranquille au bord d'un précipice)
Marin tu serais fier, je crois
(Marin tu serais fier, je crois)
Je vis de face, le vent aux trousses
Tout comme toi
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Y'en a qui croquent
Y'en a qui craquent
Y'en a qui dérapent
Y'en a qui s'tâtent
Certains accourent
D'autres se traînent
Certaines se gourent
Moi j'suis ta tienne
Je suis ta tienne, je suis ta tienne
Je suis ta tienne !
Ce n'est pas français, non
Mais c'est bon quand même
Et je te donne
Mon corps, mon âme
Et mon chrysanthème
Car j'suis ta tienne
Tellement j'y tiens à,
A être tienne
Je fais une croix sur tous mes emblèmes
Sur ma carrière d'amazone
Et sur ma liberté souveraine
Je suis ta tienne, je suis ta tienne
Oh oui ! Je suis ta tienne !
Ce n'est pas correct, non,
Mais c'est bon quand même
Qu'on me maudisse
Que l'on me damne
Moi j'm'en balance
Oui, j'prends tous les blâmes
Faut qu'tu saisisses
Faut qu'tu comprennes
Tu es mon seigneur, t'es mon chéri,
T'es mon ange et t'es mon carême
Tu es ma famille,
Mon amalgame
Tu es mon pain béni
Mon prince kaisha
Je suis ta tienne, je suis ta t-t-t-t-t-t-t-t-tienne
Fais gaffe à toi
Car j'suis italienne
Je vais décourager les dames
Je vais baillonner les belles sirènes
Moi qui cherchais
Toujours les flammes
Je brûle pour toi
Comme une païenne
Moi qui faisais
Valser les hommes
Toute entière à toi
Je me donne
Je suis ta tienne, je suis ta tienne
Oh oui ! Je suis ta tienne !
Ca n'se dit guère je sais,
Mais c'est bon quand même
Et je répète,
Comme une rengaine
Si tu veux de moi,
Je serais tienne
Je suis ta tienne, je suis ta tienne
Je suis ta tienne, je suis ta tienne !
Ca n'se dit guère je sais,
Mais c'est bon quand même
Et je répète,
Comme une rengaine
Si tu veux de moi,
Je serais tienne
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C'est que j'ai envie d'avoir fait
Envie d'avoir dit
C'est que j'envie d'avoir été
Envie d'avoir compris
C'est que j'envie d'avoir croquer d'avoir brûler d'avoir glisser
C'est que j'envie d'avoir chéri
Et que le diable me pardonne toutes mes belles envies
C'est que j'ai envie d'avoir vu et d'avoir frémi
C'est que j'envie d'avoir connu
Envie d'avoir conquis
C'est que j'envie d'avoir creusé d'avoir ramer d'avoir tout eu et envie d'avoir tout perdu
Et que le diable me pardonne ces envies saugrenues
Mais le temps me plie m'enlise
Je m'y brise les dents
C'est lui l'gagnant
Alors j'envie d'avoir gouter d'avoir entendu
Alors j'envie d'avoir dansé d'avoir touché les nues
Alors j'envie d'avoir prié d'avoir désiré, dévoré je veux avoir chanté et plus
Et que le diable me pardonne ces envies sans retenues
Mais le temps m'embarque Il me nargue
Il m'emporte sûrement et doucement, le temps
Alors j'envie d'avoir aimé, d'avoir adoré
Alors j'envie d'avoir maudi et d'avoir détesté
Alors j'envie d'avoir voulu d'avoir mordu d'avoir crié d'avoir soupiré griffé
Que le bon dieu me pardonne ces quelques doux péchés (fois 2)
Que le bon dieu me pardonne
Que le diable me pardonne (2 fois)
Que le bon dieu me pardonne
Que le diable me pardonne
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(by Bob Dylan)
See The Pyramids
Along the Nile
Watch the sun rise
On a tropic isle
Just remember darling
All the while
You belong to me...
See the market place
In old Algiers
Send me photographs
And souvenirs
Just remember
'Til your dream appears
You belong to me....
I'll be so alone
Without you
Maybe
You'll be lonesome, too
Maybe
You'll be lonesome too
And blue
Fly the ocean
In a silver plane
See the jungle
When its wet with rains
Just remember
Till you're home again
Or until I come home to you
You belong to me...
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Je te propose
Le temps des cerises
Et des roses
Le temps des caresses soyeuses
Laissons du temps
A la douceur des choses
Et si ça te tente
Prenons le temps
De faire silence
D'emmêler nos souffles
Et nos langues
Prenons du temps
Pour les choses d'importance
Et laissons-nous renverser
Emporter, carresser
Par le temps perdu
Restons tranquilles, immobiles
Sans un bruissement d'aile
Sans un battement de cil
Et contre l'implacable
Contre le vacarme du diable
Trouvons du temps
Pour l'impossible,pour l'inespéré,pour l'imprévisible
Et contre l'éphémère
Contre la cruauté première
Contre le marbre de nos tombes
Prenons tout notre temps
A chaque seconde
Et laissons-nous renverser
Emporter, carresser
Par le doux temps perdu
Nos vies s'allongent
Et soudain les voilà
Dans nos mains
Toutes vives, toutes chaudes
Toutes nues
Je te propose
De retrouver le temps des roses
Le temps des caresses soyeuses
Laissons du temps
A la douceur des choses
Oui je te propose
De retrouver le temps des roses
Le temps des caresses soyeuses
Prenons du temps pour la douceur des choses
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je veux mes yeux dans vos yeux
je veux ma voix dans votre oreille
je veux les mains fraiches du vent
je veux encore le mal d'aimer
le mal de tout ce qui émerveille
je veux encore brûler doucement
marcher à 2 pas du soleil
et je veux déranger les pierres
changer le visage de mes nuits
faire la peau à ton mystère
et le temps,j'en fais mon affaire
je veux t'ouvrir dans ma bouche
je veux tes épaules qui tremblent
je veux m'échouer tendrement
sur un paradis perdu
je veux retrouver mon double
je veux l'origine du trouble
je veux caresser l'inconnu
je veux mourir un dimanche
au premier frisson du printemps
sous le grand soleil de satan
je veux mourir sans frayeur
mon dieu,dans un sommeil de plomb
je veux mourir les yeux ouverts
aller au ciel,comme un mendiant
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Je suis une enfant
Malgré mes quarante ans
Malgré mes trente amants
Une enfant
Et je suis une fillette
Une pitchou, une belette
Les plumes des allouettes
Une filette
Mon fils conteste
Ma mère proteste
Mais moi j'me défends
Et je reste une enfant
Amoureuse de l'instant
Je me joues des tourments
Une enfant
Mon âme conteste
Ma peau proteste
Moi j'rêve de maintenant
Car je suis une enfant
Je tourne le dos au temps
Je veux une jupe au vent
Une enfant
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L'avenir est trouble
Et le passé troublant
Moi je suis à même
A même du présent
Comme la panthère
Et comme l'éléphant
Je mène mon âme tirée dans l'instant
Car je suis à même
A même du présent
Comme la baleine
Comme le chat persan
Le passé avec ses "jamais plus" poignants
L'avenir avec son flot déconcertant
Je pose les armes et je choisis maintenant
Comme l'antilope
Comme la jument
Je bondis, je galope
Au rythme du moment
Car je suis à même
A même du présent
Comme les vieillards, les touts petits enfants
Comme les renards, les grands pélicans
Je dévore la moindre miette
D'ensoileillement
Et jusqu'au calice je bois mon tourment
Et jusqu'à l'extase, j'enlace le temps
Car je suis à même
A même du présent
Que la mort me prenne
Me prenne sans façons
Comme elle prend la liane
Comme elle prend le faucon
Que la mort me prenne
Je ne lui dirais pas non
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Notre grand amour est mort lui naguère si vivant
S'il n'est pas encore mort il est agonisant
Quelqu'un l'a vu errer et tituber comme un mendiant
Quelqu'un l'a vu à genoux pleurer comme un enfant
Notre grand amour est mort, oh lui qui vivait tellement,
Lui qui couchait dehors sous les ponts à tous les vents
Lui qui crevait d'espoir, lui qui marchait en dansant
Lui qui avait peur du noir, il est mort maintenant
Les grandes amours sont frêles
Elles vacillent avec le temps
Les grandes amours chancellent
Les grandes amours sont folles
Elles sont folles de leur tourment
Les grandes amours cruelles
Notre grand amour est mort il faut le vêtir de blanc
Faut parfumer son corps le veiller trois nuits durant
Il faut le mettre en terre sans cercueil, ni sacrement
Pour qu'il revienne en fleur, pour qu'il fasse son temps
Les grandes amours sont frêles
Elles vacillent avec le temps
Les grandes amours chancellent
Les grandes amours sont folles
Elles sont folles de leur tourment
Les grandes amours cruelles
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Un vecchio e un bambino si preser per mano
e andarono insieme incontro alla sera;
la polvere rossa si alzava lontano
e il sole brillava di luce non vera...
L' immensa pianura sembrava arrivare
fin dove l'occhio di un uomo poteva guardare
e tutto d' intorno non c'era nessuno:
solo il tetro contorno di torri di fumo...
I due camminavano, il giorno cadeva,
il vecchio parlava e piano piangeva:
con l' anima assente, con gli occhi bagnati,
seguiva il ricordo di miti passati...
I vecchi subiscon le ingiurie degli anni,
non sanno distinguere il vero dai sogni,
i vecchi non sanno, nel loro pensiero,
distinguer nei sogni il falso dal vero...
E il vecchio diceva, guardando lontano:
"Immagina questo coperto di grano,
immagina i frutti e immagina i fiori
e pensa alle voci e pensa ai colori
e in questa pianura, fin dove si perde,
crescevano gli alberi e tutto era verde,
cadeva la pioggia, segnavano i soli
il ritmo dell' uomo e delle stagioni..."
Il bimbo ristette, lo sguardo era triste,
e gli occhi guardavano cose mai viste
e poi disse al vecchio con voce sognante:
"Mi piaccion le fiabe, raccontane altre!"
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